Culture et identité autrichiennes au XXe et au début du XXIe siècles

Gérard Grelle (dir.) - 2003

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L'Autriche moderne n'est plus celle du congrès de Vienne et de ses valses ; ce n'est plus cet empire multinational dont le rayonnement culturel, grâce à ses grands noms tels que Klimt, Schnitzler ou Freud, enchanta l'Europe et le monde. L'Autriche d'après 1918 fut d'abord « ce qui reste », pour reprendre les propos de Georges Clemenceau. Comment, dans de telles conditions, les Autrichiens pouvaient-ils réellement se forger une identité ? Le chemin fut long, tant pour une démocratie chrétienne longtemps en proie à la tentation du corporatisme que pour une social-démocratie qui rêvait d'une révolution tant sociale que culturelle. Autant d'interrogations auxquelles les auteurs du présent volume essaient de trouver des réponses.

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Sommaire

 

Avant- propos, G. Grelle

ASPECTS CIVILISATIONNISTES

Friedrich Wilhelm Foerster et le « problème autrichien », A. Lecointre

La politique culturelle du Catholicisme politique de 1933 à 1938, A. Staudinger

Le catholicisme catalyseur de l’identité autrichienne ? G. Grelle

Morbus Avstriacus. Éléments d’une anamnèse, G. Schmidt

Probleme der Erforschung kollektiver Identität am Beispiel Österreich, A. Müller

Actualité de la nation autrichienne, M. Cullin

ASPECTS LITTERAIRES

Le Danube et l’Autriche, P. Burlaud

La tentation de l’esthétisme, refuge contre le pragmatisme d’une société en crise dans l’Irrésolu de Hofmannsthal, A. Le Berre

Les aphorismes de Karl Kraus, A. Schober

Corporalité grotesque, négativité satirique et ludisme postmoderne dans le roman de Franzobel, Scala Santa oder Josefine Wurznbachers Höhepunkt, Fl. Gabaude

L’Autriche des petites proses et des reportages. Im blinden Winkel. Nachrichten aus Mitteleuropa et Der Weg nach Surabaya. Reportagen und kleine Prosa (Christoph Ransmayr), B. Westphal

Le rôle de la germanistique dans la constitution de l’identité autrichienne, G. Stieg.