Description

Limoges, Poitiers, Paris, Lyon, Brive, Toulouse, Grenoble, Suisse, Belgique… etc. C’est à cette échelle qu’il faut prendre en compte l’action de Germaine Ribière, de 1940 à 1945. Jeune femme résistante de 25 ans (1942), elle franchissait les lignes en train et parcourait tout le pays, discrète et secrète : elle osait agir, partout. Son nom est connu par l’affaire Finaly (1953). Elle fut aussi l’une de premières femmes françaises « Juste parmi les Nations » (1967). Clandestinement, elle réalisait le sauvetage de familles et le camouflage des enfants juifs dans diverses régions de France, en Poitou avec Hélène Durand et ses amies jécistes, en Limousin en lien avec Combat, en Rhône Alpes et ailleurs avec des résistants chrétiens et juifs. Comme résistante chrétienne, son parcours est celui d’une combattante s’acquittant « en française » des missions les plus périlleuses, au service de l’Amitié Chrétienne et de Témoignage Chrétien. Avec « une intelligence inventive », écrivit le père Pierre Chaillet qui loua aussi, en 1946, « son désintéressement et son courage, magnifiques ».
Figure féminine au cœur de l’équipe centrale d’un mouvement de résistance civile, elle mérite toute l’attention des générations d’aujourd’hui.

Sommaire

La famille

• À Limoges, une famille de porcelainiers


• L’engagement militant, les cercles d’études sociales et le Sillon


• La fonction de correspondant des Unions de la Paix sociale


• Valeurs chrétiennes et judaïsme (1933)

La Jeunesse Étudiante Chrétienne. L’engagement résistant

• Germaine et Hélène en 1940-1941 : Limoges, Poitiers, Paris


• L’entraide étudiante dès l’été 1940 pour Alice Steinitz


• L’engagement résistant de Germaine Ribière au printemps 1941

Germaine Ribière en résistance

• À Lyon, au cœur de l’Amitié Chrétienne et Témoignage Chrétien


• À Limoges et à Brive, au printemps 1942, de multiples contacts


• À Toulouse, en mai, mission capitale auprès de Mgr Saliège


• À Poitiers, l’urgence d’agir pour contrer les déportations


• Fin août 1942 : l’horreur à Nexon (Haute-Vienne)

Automne 1942 - printemps 1944 : camouflages et résistance

• L’activation du réseau des Jécistes après les rafles de l’été 42


• Le réseau de Germaine Ribière à Solignac (Haute-Vienne)


• Des refuges très éloignés, Vendine et la Sainte-Baume Le sauvetage réussi à Lyon au bureau de l’Amitié Chrétienne, 28 janvier 1943


• Les camouflages à Notre-Dame de Sion : un réseau de sauvetage


• Sauvetages et camouflages en Poitou


• Le volet politique de la résistance de Germaine Ribière

À la Libération, une fonction officielle à Lyon

• Retour à Lyon : l’engagement auprès d’Yves Farge


• Coordinatrice des oeuvres sociales, en 1944 et 1945

L’après-guerre à Paris

• Un itinéraire professionnel scientifique


• L'affaire Finaly en 1953


• Le combat contre l’antisémitisme chrétien


• Le combat pour la cause des enfants

ANNEXES

• Les activités du service « faux papiers », mouvement Témoignage Chrétien, 1942 à 1944


• L'affaire Finaly. « Ce que j'ai vécu », extraits