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Tout ce que vous n’auriez jamais voulu lire ou relire sur le roman-photo

  Aux croisements de la bande-dessinée et de l’essai graphique, cet ouvrage rend compte de l’histoire complexe et tumultueuse d’un genre souvent mal compris et mal aimé et qui pourtant bénéficie d'un regain d'attention sans précédent en France et à l’étranger.  

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Aux croisements de la bande-dessinée et de l’essai graphique, cet ouvrage rend compte de l’histoire complexe et tumultueuse d’un genre souvent mal compris et mal aimé et qui pourtant bénéficie d’un regain d’attention sans précédent en France et à l’étranger.

 

Catégorie :
Auteur : Luciano Curreri, Michel Delville ; dessins de Giuseppe Palumbo ; traduction de Vittorio Frigerio
Date : 14 mars 2024
Collection : Hors collection
Format : Livre broché
Langue : Français
Pages : 96
ISBN13 : 9782842878726
Dimension : 17 x 24 x 0,55 cm
Poids : 196 gr
Divers : 93 illustrations N/B

Description

 

Le roman-photo a souvent été décrié, tantôt en raison de sa forme bricolée et la pauvreté de son iconographie et de ses intrigues, tantôt en raison de ses contenus souvent stéréotypés, populaires, mièvres, sentimentaux et sensationnalistes. Né dans les années quarante du succès fulgurant du cineromanzo italien, il constitue cependant l’un des rares genres artistiques nouveaux ayant fait leur apparition après la deuxième guerre mondiale, un genre désormais doté de potentialités esthétiques propres qui lui confèrent un statut autonome en tant que genre (para-)littéraire.
Le présent volume développe une approche exploratoire singulière à ce genre souvent mal compris et mal aimé et qui, pourtant, bénéficie actuellement d’un regain d’attention en France et à l’étranger, suscitant des réexamens, des modifications et des réappropriations de diverses natures. Aux croisements de la bande-dessinée et de l’essai graphique, l’ouvrage mobilise la figure du flâneur et entrecroise différents régimes de savoir rendant compte de l’histoire complexe et tumultueuse d’une forme que d’aucuns considèrent comme insignifiant et définitivement lié à un domaine culturel de bas étage, celui des récits à l’eau de rose et de la presse people, quand il n’est pas associé à l’érotisme, à la littérature de l’horreur ou à la pornographie.